Virsatus Malystaria

Guerrier Phenix Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 14/04/2010

Les portes de pins massives bardés de fer s’ouvrirent brusquement, venant s’écraser contre les murs de granit grisâtre. Le page, ou plutôt l’esclave sut immédiatement de qui il s’agissait. Se redressant d’un bon, il annonça :

-Ser Virsatus Malystaria, fils du Seigneur Malystaria gouverneur d’Andrina la Rouge.

Son esprit revécu encore et encore la scène qui avait vu le jour dans cette même pièce, le jour où il tua son frère de ses propres mains. Il s’avança, les conversations entre vampires présents dans l’immense salle se turent petit à petit. Le parquet porté encore la fente funeste tracé par l’épée du vampire lors de la mise à mort de son frère de sang. Se plaçant à l’endroit où jadis, il avait hurlé sa haine, Virsatus rabattu son capuchon.

-Que signifie cette entrée agressif mon fils ? Lança le maitre des lieux du haut du balcon sans balustrade surplombant la salle.
-La réalisation de votre rêve, père… Le retour de la ligné que nous deux représentons… Son retour dans le monde d’Orkandia…

Le soleil se lèverait bientôt. Cette fatalité restait bien présente dans l’esprit des deux êtres présents sur le pont d’un navire de commerce. Les premiers lueurs frappèrent la surface de la mer d’Elensar, mais cette agression de leur pire ennemi de les firent pas bronché. Ser Virsatus ricana doucement lorsque son compagnon resserra les pans de son épaisse cape.

-Vir… Je ne te comprendrais jamais. Lança la chose en tentant de se cacher derrière l’ombre de son maitre.
-La souffrance… Lasniar… La douleur… Est mienne. Ricana le concerné.

Le dénommé Lasniar soupira. Les vampires n’étaient pas faits pour se faire éclairé par ces satanés rayons de lumières, mais Lasniar connaissait les actes de son maitre, cependant, il ne les approuvé pas.

-La Cité du Phoenix, lança avec désinvolture Virsatus. Voyons Lasniar, regarde !

Les deux vampires débarquèrent sur les quais marchands. N’échappant pas au contrôle de la garde activement présente, ils se désignèrent comme étant des mercenaires cherchant un employeur généreux.

Ils se présentèrent à ce qui semblait être une caserne et demandèrent une audience. Les deux vampires pénétrèrent dans la salle richement décorée que l’on leur avait assignée. Lasniar se précipita vers les rideaux de rouges qui pendaient aux fenêtres, obscurcissant la salle avec un grand soupir.

-Se que tu peux être douillé lorsque le jour se lève Las… Ricana son compère.
-Je ne suis pas du genre a me brulé en exposant délibérément mon torse à un fichu soleil de midi, Maitre sadique…
Ils rirent de complicité et d’ironie. Lorsque les responsables du recrutement pénétrèrent dans la pièce, le sérieux revient sous les épaisses capes.

Celui se faisant appelé maitre s’avança légèrement face aux seigneurs présents pour se mettre en évidence. Ses deux bras, renforcés d’une armure d’obsidienne où des piques recourbés s’alignaient sur l’avant bras, écartèrent son épaisse cape de cuir noir recouvrant l’intégralité de son corps pour revenir rabaissé la capuche. C’est un visage blanc, aux traits droits, parcouru par des symboles tracés de noirs et par endroit brulé par le soleil, que dévoila le vampire. Les cheveux, de jais, coupés court laissaient entrevoir que les symboles suivaient la courbe du crane. Des yeux verts détaillèrent avec insistance le public.

-Je me nomme Virsatus Malystaria. Déclara t-il avec une voix frôlant l’insolence. Je viens ici même pour vous demandé l’admission du royaume d’Andrina dans les rangs de la Cité du Phoenix. Je suis ouvert à toutes vos questions… Cependant… Prenez gardes à vos propos…

Elle était en retard. C'était habituel. On s'était habitué à son manque criant de ponctualité au fil des ans, à Ankaa l'Ecarlate... Il fallait bien dire qu'elle y avait passé des années, sur cette île ! Elle y avait grandit même, passant du stade de petite fille innocente et s'amusant de tout, dotée d'un caractère bien trampée et d'une bonne dose de lubies, à celui de jeune femme bien moins innocente et à l'humour bien moins... innocent... lui aussi, même si le caractère et les lubies étaient restés, bien que les deux éléments aient eux-aussi été modifiés sur la forme. Malgré le temps qui s'était écoulé dans son irrésistible danse, elle restait Ellianne, peste officielle et officieuse de la Guilde tout de même, Elue d'un royaume ou l'autre, fille chérie de Sélène...

Et elle était encore en retard.

Depuis le temps, elle avait apprit à faire de cet élément un effet de décorum, une petite touche de Dame qui se respecte, même si c'était toujours totalement fortuit. A vrai dire, elle était en train de superviser divers éléments de la plus grande importance dans ses futurs nouveaux quartiers... Sa chambre nuptiale pour être exact. Et elle était capricieuse, bien loin d'usurper son statut de peste dans ce domaine-là comme dans bien d'autes. Même si en théorie les serviteurs étaient des disciples de l'Oiseau comme les autres, même si en théorie ils étaient libres, même si en théorie aucun mal ne devait leur être fait... C'était de la théorie tout ça ! Sur le papier, ils restaient des gentils responsables de leurs gens. En vrai... Avec Ogodeï qui excersait le pouvoir pour son frère et Calarenne comme chambellan... Hein...

De toute façon, rares étaient les règles s'appliquant à elle. Son très cher Cal' ne lui dirait jamais rien, le Chaman Maudit ne risquerait pas une confrontation avec elle et elle se faisait forte d'obtenir le pardon d'Arthur ou d'Ysengrin si un des deux se piquaient de s'immiscer dans l'histoire, ce qui était de toute façon peu probable. Ils étaient tous les deux assez sages pour reconnaître le côté vain de la chose. Ce qui expliquait qu'on lui passe ses retards, où les marques qui resteraient sur certains de ces empotés incapables de saisir la délicatesse de la chambre d'une Dame de premier rang et de son époux – qui n'avait rien à dire de toute façon – quand on la destinait à des ébats passionnés. Parce que oui, il y avait de la délicatesse dans cela ! Et cette question expliquait le cadavre de l'homme qui avait osé la marmonée à voix basse.

Ajoutez à ces péripéties décoratives au temps nécéssaire à l'arrivée d'un messager, aditionnez-les du temps qu'il lui fallait pour se préparer, temps relativement court pour une femme, fort heureusement, et vous obtenez la raison de son retard. Non pas qu'elle ait besoin de raison. Il lui était arrivé, jadis, de laisser poireauté des seigneurs pendant plus d'une heure parce qu'elle s'était arrêtée devant une fontaine ou un papillon. Et vu ce que ça pesait face à l'aménagement de ses futurs quartiers, forcément luxueux, mais sans excès – pour elle –, spatieux et confortable, le postulant conserné avait de la chance de ne pas avoir attendu jusqu'à ce que l'astre solaire ait sombré de l'autre côté de l'horizon avant de la voir pointer le bout de son nez.

Mais, heureusement pour lui et pour la Guilde, ça n'avait pas été le cas. C'est seulement avec un petit retard qu'elle fit son apparition, les portes intérieurs de la salle s'ouvrant majestueusement devant elle, dans un mécanisme bien huilé. Elle s'avança, majestueuse et ravisante, dans une robe verte de son modèle préféré, qui laissait voir le haut de sa pointrine et le bas de ses fines jambes, la tenue même dans laquelle elle avait rencontré son adoré et qui n'en avait prit que plus de valeur sentimental à ses yeux. Ses longs cheveux indigo pendaient librement dans son dos, non sans encadrer au passage au visage aux traits emprunts de beauté et d'une douceur dont on n'aurait pu évalier la sincérité. Un visage qui était lui-même comme un écrint pour ses yeux carmins pétillants d'émotions variées.

Servarion, son fidèle Aigle Géant au plumage brun chaud, plus intelligent et bien plus retord que la majorité des bipèdes qu'ils avaient croisés, la suivait d'un pas, décalé sur sa droite, tandis que Sarissa, la Princesse Féérique aux talents guerriers sanglants, dont la tenue blanche ne laissait rien deviner de sa furie ensanglantée dans les combats, s'avançait à sa gauche, les yeux aussi rouges que ceux de sa Dame, d'un rouge qui ne se retrouvait par contre pas dans sa chevelure d'un bleu profond. Elle était armée, comme toujours, de ses deux épées longues et fines, même si sa maîtresse n'avait nul besoin de protection...

« Lady Ellianne, Dame d'Alwinion, Elue du Maître et de la Forêt, Gardienne de la Brume, Première du Conseil des Bois, Membre de la Guilde de Phénix, fiancé du sieur Julius de Lorraine ! »

Le serviteur en livré qui attendait près de la porte était automatiquement passé en position de salut, pour présenter les nouveaux arrivants d'une voix forte et audible... C'était son métier en même temps, et il poursuivit dans une veine identique.

« Le Sieur Servarion, Protecteur de l'Elue, Premier Compagnon de Dame Ellianne, représentant de la noble race des Aegis ! »

On trouvait souvent proprement ridicule de présenté ainsi un « vulgaire oiseau »... Elle n'en avait que faire. Ca l'amusait même, et son vieux compère aussi...

« Son Altesse Sarissa, Princesse d'Alwinion, Chef de Guerre du Peuple Fée, Membre du Conseil d'Alwinion ! »

Et voilà, on en avait fini avec les présentations ! De sa démarche souple et décidée, la damoiselle – pour un temps encore – vint se placer devant le vampire avec son audace habituelle... A moins que ce ne soit de l'inconscience, la question restait posée.

« Salutation, sir Virsatus. Comme vient de le dire notre ami à la voix si forte, je suis Dame Ellianne d'Alwinion. »

Elle se fendit d'une révérance aussi exquise que teintée d'ironie, tout comme le sourire qui ornait à présent son beau visage. La peur avait de tout temps, ou presque, été un sentiment étranger pour elle.

« Je parle ici au nom du Chambellan de la Guilde, qui est un de mes plus dévoués subordonnés, et donc au nom de l'alliance elle-même. Nous sommes toujours ravis d'acceuillir un nouveau membre dans nos rangs, pourvu qu'il en soit digne, ce que vous avez l'air d'être... Au premier coup d'oeil. »

Le hochement de tête de l'oiseau se répercuta dans son esprit, mais il savait fort bien qu'elle n'y prendrait pas garde une seule seconde...

« Il me faut toutefois vous demander vos motivations pour rejoindre nos rangs. Les raisons pour lesquelles vous venez faire cette demande ce matin... »

Oui, il fallait bien approfondir un peu. Elle sentit soudain une nouvelle intervantion mentale de l'Aigle, qu'elle prit en compte cette fois.

« Oh oui, juste ! Il me faut aussi vous apprendre, ou vous rappeler, que nous sommes en guerre actuellement, contre les rebels à Son Alt... Sa Majesté Impériale. Il parrait qu'il faut vous le dire... »

Son Altesse Impériale... Oui, c'était bien pour le Prince, son très cher frère, qu'elle se battait, et pas pour le père de celui-ci... Même s'il lui plaisait plutôt bien comme Empereur...

Guerrier Phenix Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 27/03/2010

Neydrinella arriva peu de temps après, non pas qu'elle ait appris la nouvelle tardivement ni qu'elle ait particulièrement de choses à préparer, mais plutôt qu'elle mis un temps fou à se préparer pour une fantôme. Elle pénétra dans la pièce vêtue de son éternelle robe de deuil en lambeaux recouverte d'une robe plus sophistiquée qui avait été conçu magiquement par Séléne et bien qu'elle épruve une certaine allergie pour tout ce qui était magique elle se devait d'être présentable pour l'occasion. Ce n'est pas tous les jours que l'on venait accueillir une lignée de vampire. Une race avec laquelle il fallait se montrer aussi diplomate que méfiant. Elianne était vêtue de ce que Neydrinella considérait comme une petite robe, mais il vallait mieux paraître uni lorsqu'on avait affaire avec un postulant. Elle se posta devant celui qui avait été appellé maître et sortit des notes de sous sa robe et sans aucune forme de révérence elle commença

Bonjour monseigneur. Votre royaume prospère bien vu son jeune âge. Et votre fils a bien grandi maintenant, il est en âge de prendre les rennes de la cités pour peu que vous vous décidiez à le laisser faire.

Elle espérait semer le trouble dans l'esprit des créatures pour obtenir le maximum d'information sans elle même en dévoiller

En fait je ne me suis pas présentée, Neydrinella régente de Bois Fleuris, simple guerrière au service de la guilde. La question de demoiselle Elianne est très juste, mais je viendrais en ajouter une autre. Vous sentez vous capable de combattre nos opposants ? Quelle question bien sûr que oui, vous vous en sentez capable. Mais quels sont au juste vos exploits ? car ce n'est pas la première fois que vous foulez les terres d'orkandia.

elle adressa un clin d'oeil et un sourire de remerciement au serviteur qui se tenait derrière les deux vampires et celui ci leur proposa aussitôt un verre de sang frais.

Guerrier Phenix Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 14/04/2010

Devant tant de flatteries et d’attentions, Virsatus ne pu s’empêché d’incliner imperceptiblement la tête avec un sourire ironique. S’emparant d’un verre proposé par un serviteur, le vampire porta son regard avec attention sur le sang dit frais, puis obliqua vers Dame Ellianne et Neydrinella.

-A votre santé ! Dit-il en levant son verre. D’un geste maitrisé, il lâcha le verre qui s’écrasa au pied des deux dames, répandant le sang sur le sol. Milles pardons, lança t-il avec mépris, je préfère le sang puisé directement d’une victime vivante.

Son regard brillant de convoitise se porta vers le serviteur qui recula par précaution. Délaissant le domestique, il se tourna vers ses deux interlocutrices.

-Dame Ellianne ainsi que la Régente de Bois Fleuris Neydrinella… Penchant sa tête vers la droite il les dévisagea. D’une voix moqueuse il déclara. C’est un honneur de vous rencontrer. Mais laissons breuvages et présentations pour un moment plus propice… Laissez-moi donc répondre à vos questions.

Il dégagea sa lourde cape de manière à ce que seules ses épaules soient couvertes dévoilant ainsi une lame rangé dans un fourreau de velours noir pendante à son flanc gauche.

-Les motivations qui m’ont poussé à me faire venir ici en risquant de brulé nos peaux de vampires… Ricana t-il. Une unique, l’intense désire de mon père. La renaissance d’une lignée oubliée des esprits. La Lignée des Malystaria. Dois-je vous fournir un cours d’histoire ? Avec votre permission, je m’en passerais. Nous sommes revenus de loin, dans le seul but que le sang coule à flot à nos pieds et sur nos mains. Un sang, qui, joignant votre question, Dame Neydrinella, sera celui des ennemis d’Ankaa ainsi que de qui conque se mettra en travers de ma route. Quand à mes exploits, Régente de Bois Fleuris, désirez-vous une preuve dès à présent ? Ou bien préférez-vous découvrir le sadisme et la non-pitié de ma lignée au fur et à mesure du temps ?

Sa main se porta sur la garde de sa lame. Il avait parlé d’un ton froid, hautain, blessant. L’extase se déverserait peut être bientôt dans ses veines, encouragé par le touché du cuir de la garde de sa lame.

Ellianne avait saluée l'arrivée de Neydrinella d'un signe de tête aussi sincère que respectueux. Elle avait toujours beaucoup appréciée la Banshee, pour tout un tas de raisons. Déjà, elle était la tante bien aimée de sa mère adorée, ce qui aurait suffit à lui faire apprécier n'importe qui ! Mais, avant même de savoir qui elle était, elle avait d'emblée appréciée la Dame, sans savoir pourquoi, ni même chercher à savoir pourquoi. Ce n'était franchement pas son genre de se poser des questions sur les émotions qui naissaient en elle, ou en dehors d'elle, comme ça lui arrivait parfois. Dans le cas de la Non-Morte, ça avait été les deux à la fois, ce qui n'avait fait qu'animer un peu plus l'affection qu'elle avait pour la Régente.

La petite Dame avait ensuite reporté toute son attention sur Virsatus, curieuse qu'elle était de voir sa réaction à tout cela. L'aura de mystère du Seigneur Vampire l'intriguait, du genre d'intrigue qu'elle appréciait, mais qu'elle ne pouvait s'empêcher de percer, de force si nécéssaire. Les éléments que le dit mystère laissait entrevoir, et ceux qu'elle devinait avec ses perceptions et son intuition toutes développées d'Elue. De la cruauté, un manque criant de pitié, du mépris, de la froideur, de la provocation... Tant d'ingrédients affichés plus que prometteurs ! Cette façon d'intimider les serviteurs, de parler de sang versé, de faire face hautainement... Il lui plaisait bien ! De quoi apporter un peu plus ténèbres dans cette Guilde qui s'obscurcissait déjà... Grâce à eux !

Il aurait pu être étrange de surprendre de telles pensées dans la tête d'un être qui avait été si chaotiquement pur en arrivant en ces lieux pour la première fois... Mais grâce à l'influance Impériale, à celle de son Protecteur et à celle qui sourdait doucement dans son âme... Tellement de choses avaient été possibles ! Et elle était devenue tellement plus... Ténébreuse, elle aussi ! Même si elle gardait toujours un grand nombre d'apparence de la pureté, et aussi quelques traits lumineux... Quelques...

« Oh ! Une démonstration, quelle délicieuse idée ! »

Elle battit des mains, amusée à l'avance par le spectacle qui lui était promis. Personne ne viendrait l'interrompre. Personne pour gâcher son amusement. La Banshee à côté d'elle, peut-être, à la limite, mais elle ne pensait pas... Personne d'autre ! Pour l'honneur, par choix politique, par manque d'intérêt, par une motivation aussi noire que la sienne... Qu'importait la mosaïque de raison ! Cela promettait d'être intéressant, et peut-être plus encore.

« Malheureusement, Dame Neydrinella n'est pas assez consistante pour vous fournir un adversaire loyal, et un combat entre vous et moi serait vraiment trop... Inégal. »

Ce mot avait été lâché avec un brin de dédain, indiquant bien que ce n'était pas elle qui se retrouverait en situation de faiblesse. Il était des lumières plus nocives que celles du soleil, même pour des Vampires comme eux...

« Sans compter que nous ne sommes pas des guerrières de vocation... »

Une petite moue étira ses lèvres de charmantes façon, tandis qu'elle faisait mine de réfléchir, penchant la tête sur le côté en un tic familier... Puis elle eu un petit mouvement de la main, une délicate invitation... En apparence et pour l'occasion. Ca aurait aussi bien pu être un ordre...

« Sarissa ? Aurais-tu la bonté de résoudre notre problème en donnant à se noble postulant une adversaire digne de son rang et de sa valeur présumé ? »

« Bien entendu, Dame. Pour l'honneur de l'Alwinion. »

Inclinant légèrement la tête devant le sourire de sa maîtresse, la Princesse guerrière s'avança avec souplesse alors qu'Ellianne reculait de quelques pas pour s'écarter du lieu du combat, déjà ensanglanté avant l'heure.

« Sir Virsatus, sachez que le reste de vos réponses m'a entièrement satisfaite, vos propos sont des plus... Prometeurs. Mais puisque vous proposez si gentillement de fournir une preuve de votre valeur par les armes, nous ne pouvons refuser, pour l'honneur de l'Oiseau lui-même. La Princesse Sarissa va donc vérifier la véracité de vos propos. »

La féérique combattante dégaina ses deux lames avec une fluidité parfaite avant de se mettre en garde. Elle était bien loin d'être une guerrière de cour et de parade, elle avait versé plus que sa part du sang des ennemis de la Forêt. Beaucoup plus que sa part... Puisqu'il était le postulant, elle laissait l'autre attaquer, et ce serait son unique merci...

Guerrier Phenix Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 14/04/2010

Virsatus souri, de plaisir, de satisfaction. Il décrocha la broche d’argent qui porté au col, laissant tombé lourdement sa cape, tout en détaillant son adversaire, puis en plongeant ses yeux verts dans ceux, rouges, de sa future victime. L’épée hurla sa soif, reprit en chœur par la soif même du vampire, sa soif de sang qui jamais ne sera étanché. Il tira d’un demi-pouce la garde, dévoilant le début d’une lame noircie.

- Pardonnez-moi… Altesse Sarissa, c’est bien cela ? Possédez-vous des ultimes volontés ?

Un rire, un crissement de lame sortant de son fourreau, une lame, noire, gravée de runes. Elle criait sa soif.

-Des runes servantes a écoulé votre sang, princesse. Dit-il en touchant ses dernières de ses doigts.

Le bal commença, ce bal il le dédié à la mort ainsi qu’à sa douce comtesse. Il se fendit rapidement sur la gauche faisant mine d’attaqué au flanc droit de son adversaire. Cette dernière réagit avec fulgurance en parant un coup qui aurait pu lui emporté le flanc. Les lames crissèrent jusqu’à la garde de celle de Virsatus. Bloquant le retrait de la lame adverse par les formes de la garde de son épée, il fit pression sur la gauche avec sa dextre puis avançant d’un pas il empoigna l’épaule de son adversaire de sa main ganté ou des griffes apparue.

Une intention claire, l’épaule de sa victime, après cette passe serait réduite en charpie par les griffes argentées.

Sarissa était venue pour servir d'escorte honnorifique à sa Dame, à l'Elue de la Forêt. Et par curiosité, aussi, il fallait bien l'avouer. Mais elle avait trouvé beaucoup plus intéressant : un combat ! La Fée se moquait de cruauté ou de gentillesse. Elle se moquait de savoir si sa maîtresse tendait vers la lumière ou l'obscurité. Elle était Princesse, de la Lignée des Alwine, Chef de Guerre de son peuple, Championne du Bosquet. Depuis qu'elle avait goûté aux plaisirs des guerres, elle ne jurait plus que par cela, même si elle ne perdait pas de vue la politique. Dans la guerre qui faisait rage pour l'Empire, elle avait mené plusieurs batailles, chargeant presque toujours au coeur de la mêlée, et des Vampires elle en avait abattu, de nuit parfois... Elle espérait juste que celui-ci ferait partie des plus coriaces...

Elle était venue avec son armure, sa seule armure. Une armure qui lui servait dans les situations protocolaires comme à la bataille, car s'était une oeuvre d'art de résistance et de beauté mêlée, une création féérique, forgée bien des cycles plus tôt, au fin fond des Brumes, imprégnée de la Magie profonde qui règnait dans les Bois enchantés. Douce et légère comme de la soie, elle tombait sur son corps en un voile de métal blanc et argent, sa mariant à merveille avec sa robe, qui était d'ailleurs choisie pour. Elle était pourtant plus résistante que de l'acier trempée, tant la Magie était tissée profondément en elle. Sans doutes lui avait-elle sauvé la vie des dizaines de fois ces derniers mois, au milieu des Croisades antionnaises et des troupes de la « Coalition ».

Et tandis que son adversaire, son regard plongé dans le sien, faisait quelques sarcasmes en tirant lentement son épée, visiblement runique, ses propres lames luisaient doucement sous à la lumière des chandelles et des torches. C'étaient des épées plus anciennes encore que son armure. Des épées qui étaient sensées faire partie de l'armement de la Dame. Mais comme ni la Dame ni la Damoiselle, sa soeur, n'avaient usage de telles armes, elle continuait de les garder en leurs noms comme elle l'avait fait lors de la vacances du pouvoir. Nulle rune dans les entralacs d'argents sur les lames couleur de brume. Les seuls sorts qui les tenaient les empêchaient de se briser, mais n'entraînait aucune autre capacité, aucune Magie... Ce n'était pas son lot, la Magie.

Mais voilà que le combat commençait enfin. Avec rapidité, le Vampire porta un premier coup, qu'elle para avec sa souplesse habituelle. C'était sur elle, sur sa vivacité, qu'elle misait avant tout, cette Fée guerrière. Le bruit du métal contre le métal se fit entendre, tandis que sa lame glissait contre celle de son adversaire, jusqu'à la garde qui la bloqua. Vif lui aussi, Virsatus lui empoignait l'épaule d'une main soudain griffue, avec pour intention évidente de lui déchiquetter la chair et les os. Négligeant se détail, la Nymphe sanguine se dégagea avec fluidité, son épée, toujours contre celle du Non-Mort s'écartant brusquement en emportant sa soeur, au mépris des riques.

Les griffes déchirèrent le tissus de sa robe, crissèrent contre l'armure ancestrale... L'épaulière enchantée émit un bruit inquiétant mais tint bon, marquée de sillons mais pas encore percée. Pendant ce temps, l'autre lame, celle qui n'avait pas été repousée pour repouser l'arme du Vampire, fendit l'air comme une flèche mortelle, droit vers le point faible infailliblement repéré par un oeil qui en avait décelé tant d'autres : la jointure du bras d'arme.

Pendant ce temps, Ellianne regardait le spectacle, un sourire ravis étirant ses douces lèvres, des étincelles dansant dans son regard carmin. C'était bien, très bien même. Le nouvel arrivant semblait tenir ses promesses, et le combat promettait d'être intense, car il n'avait pas l'air d'être du genre à se mesurer plus que Sarissa. Il faudrait les séparer. A un moment. Plus tard. Pour l'instant, elle prit place sur une chaise obtenue d'un simple claquement de doigt, les serviteurs aillant comprit avec le temps comment interpréter ses désirs, caressant distraitement le plumage de son vieux compagnon... Elle attendait la suite du duel...

Guerrier Phenix Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 27/03/2010

Neydrinella n'eut même pas le temps de répondre que déjà le duel commençait, elle hocha la tête négativement, car elle n'approuvait pas ce genre de démonstration, mais maintenant que c'était parti il n'y avait qu'une solution pour l'arrêter. Elle fit un signe au serviteur qui avait apporté les verre de sang et celui ci dégaina un pieu de chêne sorti d'on ne sait où et le planta dans le dos du vampire qui restait contempler le combat. Neydrinella avait autant d'espion à sa solde que d'assassin et ce serviteur en faisait partie. Il assumait très bien son rôle de simple domestique jusqu'au moment où le signe fut donné. Le plus étonnant c'est que personne ne vit rien venir. Le vampire n'était pas détruit il était juste paralysé et donc vulnérable. Neydrinella n'avait nullement envie de blesser Elianne en criant. Le plus dur maintenant serait d'arrêter la fée

"Très belle démonstration, mais inutile. Vous n'auriez eu aucun mal à me vaincre car mes mots sont mes armes. Ainsi que quelque subterfuge, ne m'obligez pas à révéler toutes mes cartes je vous prie et cesser ce combat"

Elle regarda Elianne et lui dit d'un ton maternel

Je vous en prie dîtes à votre servante de bien vouloir cesser ce duel ridicule.

Guerrier Phenix Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 14/04/2010

Lasniar sentit le cuir de sa cape et celui de sa tunique se faire transpercer par le pieu du serviteur. La paralysie vint, tentant vainement d’immobilisé le vampire. Le dos en sang, goutant en dessous de sa cape, il ricana, un rire que reprit Virsatus lorsque Sarissa se dégagea de son étreinte.

Lasniar, l’esprit hystérique, se retourna pour agripper le cou de son agresseur.

- Pardonnez-moi humble servant, mais il semblerait qu’un de vos pieux soit planté dans mon dos. Auriez vous la gentillesse de le retiré ? Il sourit puis plaqua sa victime contre un mur, manquant de le tuer en plaquant sa main contre le larynx de sa victime.

Au même moment, Virsatus, plongé dans son duel, réagit au quart de tour lorsque Sarissa se dégagea. Sa senestre parti sur un arc de cercle descendant lorsque l’épaule de la princesse se déroba. D’un mouvement souple du poignet, il dégagea la garde de sa lame pour écarter son bras armé. La lame adverse gauche fendit l’air entre le flanc droit et le bras de Virsatus. D’un geste fluide il inversa la garde de son arme, laissa l’épée de Sarissa taillé dans le vide. Le vampire bloqua l’arme en resserrant son membre contre son corps, plaquant la lame entre deux plates d’armure. Pour finir il manœuvra son poignet pour venir contrer un assaut ascendant qui aurait pu être possible. La lame gauche était prise au piège entre les plates et la lame de Virsatus, avec pour seul option, un dégagement vers le bas qui offrirait une ouverture dans la garde de la princesse. Ricanant une fraction de seconde il vint s’emparé de sa main ganté la dextre de son ennemi en ramenant son bras gauche. Il n’hésita pas à serrer la lame de sa poigne. Ayant déjà eu des manœuvres de ce genre à effectué, il avait perfectionné les jointures de ses gantelets, lui offrant une main d’acier sans faille.

-Bel œil, lança t-il avec moquerie. Belle vitesse… Cependant… Vos passes sont déprimantes. Milles excuses Altesse Sarissa, mais je crains que votre mort ne soit inéluctable …

C’est à ce moment si que les mots de Neydrinella se firent entendre. Un sourire de mépris se dessina sur les lèvres de Virsatus. Son regard se plongea dans celui de Sarissa mais ses paroles s’adressèrent à Neydrinella

-Régente… Je ne crains qu’une partie de carte ne puisse avoir lieu. Lança t-il avec humour. Voyez, Princesse Sarissa et moi, sous l’accord de Dame Ellianne, faisons un duel. Laissez donc votre langage hostile dans le fond de votre âme, et admiré cette belle dance…

Une seule personne dans cette salle pouvait avoir une chance de lui faire arrêter tout ceci... Peut-être même une seule personne sur toute l'Île. Car si d'autres en auraient certes eu le pouvoir, en théorie, voir même en pratique, comme Arthur, Genghis ou Ogodeï, aucun d'eux ne l'aurait fait. Les deux premiers pour l'honneur, le dernier parce qu'il savait fort bien qu'il avait déjà poussé le bouchon quand il avait voulu la séparer de son cher amour, et que recommancer si peu de temps après pourrait bien leur valoir ses foudres, ce qui serait des plus risqué. Non, en l'absence de sa mère et de sa suite, il n'y avait que Neydrinella qui puisse l'influance assez pour ça. Et bien entendu, il avait fallu qu'elle intervienne...

Mais, tandis que les subalternes se confrontaient sans attirer beaucoup l'attention de la damoiselle, les deux combattants principaux continuait de plus belle, le Vampire réussissant à bloquer les deux lames de la féérique Princesse... Elle faisait confiance à Sarissa pour ne pas s'arrêter là, mais la guerrière laissa pourtant le combat en suspend pendant que son adversaire parlait, attendant la réponse de sa maîtresse... Qui émit un petit rire cristalin aux dernières paroles de Virsatus.

« Une très belle démonstration de danse, en effet messire... Enfin, une très belle introduction, pour le moment. »

Bien que n'étant pas elle-même adepte des armes, préférant de loin les arcanes. elle savait apprécier ce genre de spectacle. Pourtant, quand elle tourna le regard vers la Banshee, ce fût avec un regret sincère dans celui-ci.

« Je suis désolée de ne pouvoir intervenir, Dame, mais Sarissa n'est point ma servante... C'est plutôt une vassale. Et, pour son honneur, je ne puis lui demander de renoncer en pareil circonstance. Ce serait impensable pour elle, et donc pour moi. »

Ce qui était parfaitement vrai. La Fée était capable de faire quelque chose d'inconsidéré pour laver l'honneur de sa Lignée, et elle avait trop besoin d'elle pour risquer de la perdre, même sur demande de Neydrinella. C'était un élément précieux de son cercle de conseillers.

« Mais nous vous avons déjà assez gènés avec nos bavardages. Je vous en prie, reprenez donc votre danse. »

Il ne fallait pas le dire deux fois à la fille de la Forêt. Certes, le Vampire avait immobilisé ses lames... Mais la sienne et ses griffes l'étaient tout autant. Et ce n'était pas de simples épées qu'elle avait là. S'accroupissant dans une spirale double, elle dégagea ses armes plus tranchantes que l'acier avec fluidité, pour frapper aux points faibles des jambes et s'écarter en se redressant avec sa souplesse naturelle... Sans jamais vraiment baisser sa garde, tant elle était vive.

Guerrier Phenix Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 27/03/2010

Neydrinella pris des notes avec une plume. Le soleil ne les brûlaient pas et les pieux ne les paralysaient pas. Chaque créature a pourtant ses points faibles, ils ne feraient pas exception, le tout était de trouver ce point faible. L'assassin avait du mal à respirer mais il pouvait encore bouger il regarda Ney prendre ses notes, celle ci lui adressa un signe positif de la tête. L'assassin était prêt à mourir pour sa régente, il pris donc la torche qui pendait à ses côtés et dirigea aussi vivement qu'il en était capable le bout enflammé vers le visage du vampire qui le tenait. Maintenant il y avait deux combats au lieu d'un. Si on était un peu attentif à la scène on pouvait apercevoir que d'autres serviteurs observaient le combat entre l'assassin et le vampire. Ils jetaient de temps à autre un regard vers Ney, attendant un signe pour intervenir

Guerrier Phenix Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 14/04/2010

Virsatus rompit de deux pas en arrière, esquivant une première lame. La pointe de la seconde quand à elle vint effleurer le cuir protégeant la jointure intérieur du genou de la jambe gauche. La distance les séparant était à présent de sept mètres. Les deux duellistes se regardèrent, attentivement. Le vampire se baissa pour ramassé sa cape et la refixer sur ses épaules.

-Ma chère princesse, lança t-il en se fendant d’une révérence qui fit braqué son adversaire. Ne trouvez-vous point que ce duel manque de charme… De beauté ? Agayons un peut cette pièce, de votre sang ? Ou bien de roses ?

De sang ! Hurla la lame dans l’esprit de Virsatus. Du sang ! Saigne-la ! La lame tournait dans l’âme du vampire tel un lion en cage, une trainé rouge tournant dans une sphère translucide noire.

-Mmh… Lâcha inconsciemment Virsatus. Bien…

Il plaça sa lame à l’horizontal au niveau de ses yeux verts qui parcouru les sillons des runes d’un regard. Il sauta, lame au claire, évitant le plafond, pour venir frapper sur un couronné tête, une attaque descendante, qui fut part paré par les deux lames croisées de la princesse Sarissa. Le vampire se retourna, entourant et aveuglant sa future victime de sa cape d’un noir intense qu’il décrocha de sa main gauche. Virsatus présent à deux mètre de la masse noire, ricana en regardant sa victime se dégagé péniblement de la lourde cape. Il fit une petite révérence lors tant de bien que de mal, Sarissa s’extirpa du piège avec deux roses pourpres piquantes à souhait dans ses mains à la place de ses deux lames.

Lorsque Lasniar perçu les regards échangés entre les différant gens en livrés présent dans la salle, il hésita un bref instant, puis se résolut à laissait en vie sa proie avec grand regret. Il fit pression sur une des artères menant au cerveau qui mit dans le coma le serviteur. Il s’arracha le pieu présent dans son dos et se dirigea, menaçant vers l’unique fenêtre dont il avait clos les rideaux en arrivant. Il barra ainsi sa pire crainte.

-Tentons d’éviter une approche diplomatique des trop sanglante. Lança t-il à tout seigneurs présent dans la pièce. Et laissons donc mon cher maître ainsi que la magnifique princesse Sarissa faire leur duel !

Faisant fi des sarcasme comme des marmonements de son adversaire, Sarissa n'avait paré l'attaque céleste du Vampire que pour se faire entouré par la cape de celui-ci. Le genre de petit tour, salué par un ricannement mesquin, qui était bien indigne d'une combattante de son rang... Enfin, disons dans ce genre de circonstance. Car en pleine bataille, ce qui était digne, c'était la victoire. Mais le buveur de sang ne cherchait visiblement pas à pousser son avantage, préférant la regarder se défaire de se tissus lourd, noir et déprimant. Non pas qu'elle n'apprécie pas les couleurs sombres, mais avec modération seulement, et certainement pas dans une situation de ce type.

Le mauvais tour ne s'arrêtait pas là, toutefois, car la Princesse constata bien vite que ses lames avaient été remplacées, elle ne savait comment, par deux roses aussi pourpres que pourvues en épines... Non pas que ce dernier point la gène la moins du monde... Avec un fin sourire, elle en porta une à ses narines sans quitter Virsatus de son regard carmin.

« Des roses rouges ! Oh, quelle délicate attention messire, il ne fallait pas ! Vous les avez même assortit à mes yeux, c'est trop d'honneur ! »

Pas une trace d'hypocrisie ou d'ironie dans le ton mélodieux de ses paroles... Ce qui ne voulait rien dire de spécial bien sûr : elle était une Princesse de la Lignée des Alwine, et que savait la Forêt de morale ? Malgré la décontraction de ses mots, elle était toujours prête à esquiver un coup, juste au cas où... Savait-on jamais...

« J'espère toutefois pour vous que mes lames ne sont pas bien loin... Il me serait déplaisant de devoir mettre fin aux jours d'un si galant homme. »

Oui, un truc qui venait du Trésor des Dames n'était pas sensé disparaître dans un duel. Franchement pas... Et elle aurait de l'aide pour les récupérer, au besoin...

« Mais je suis bien discourtoise ! Vous m'offrez un présent et moi j'ai l'indélicatesse d'interrompre notre duel... »

Offrir des roses à une Fée n'était pas le meilleur moyen de la désarmer, mais il le savait peut-être, après tout... Et qu'importait. Ses mains revenues le longs de son corps, elle laissa courir ses doigts sur les tiges vertes, jusqu'à finalement se piquer, une fois de chaque côté... Non par maladresse : elle était fille de la Forêt. Par choix. Sur chaque fleur, elle vint versé une goutte de sang, se moquant bien de savoir si ce flux carmins suffirait pour exiter l'appétit de son adversaire.

« Reprenons. »

Sous l'action du sang, et de l'antique magie qu'il chariait – une Magie légèrement favorisée cette fois, il fallait bien le dire – les fleurs s'épanouirent, leurs tiges devenant deux uniques piques végétales garnies de dizaines d'autres, une pique dure comme l'acier, au moins, tandis que les pétales s'étalaient doucement sur les bras de la Princesse, semblant prendre à présent naissance sur ses poignets. Ses mains refermées en poigts serrés, elle se lança à l'assaut. Elle était rompue à se genre de combat aussi, en bonne guerrière féérique.

Guerrier Phenix Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 14/04/2010

La sphère était à présent teinte entièrement de rouge. De fines volutes rougeâtre semblait sortirent par des trous inexistants. Sang… Il avait négligé sa deuxième épouse, sa tendre lame. Il tenta de maintenir l’enveloppe fermée. La haine de sa lame pénétra dans son esprit, malheureusement. Ses yeux se fermèrent, se concentrant pour apaiser la lame. Sang… Sang… L’appétit de l’hémoglobine de la lame s’accentua lorsque le vampire sentit le sang de son adversaire perler, le désire de l’être rejoignit le désire de la lame. Il se vit, dansant contre des ennemis invisibles, désespérément accroché à sa lame. Sa jeunesse. Un chant retentit, un doux chant rodant dans les sous bois des jeunes forêts d’Andrina.

Emmènes moi… Emmènes-moi…
Au travers les espaces,
Nous hanterons ensemble le Monde,
Tel le vent balayant inlassablement la terre.

Emmènes moi… Emmènes-moi…
Buvons le sang, étanchons notre soif.
Baignant dans notre luxure rougeâtre…
…

C’est alors que s’imposa l’image de son amour, Sa vampire, Sa dulcinée, Estrée, sa décadence, sa raison de vivre.

Plus loin je suis de toi… Plus la douleur s’écoule en moi... Aide… Moi…

FAIM ! SANG !

Il émergea brusquement de son esprit. Dans le blanc de ses yeux évoluait gracieusement des fils de pourpre.

-Pour surenchérir vos propos… Dit-il en voyant la guerrière l’attaquer. Je dirais… Finissons…

Dans un énième murmure, la lame chuchota. Sang…

Une goutte d’eau tombant dans une flaque, voila se que pur entendre les personnes présentes ici. Lasniar réagit au quart de tour.

-Virsatus ! Ne les tues pas ! Pense à Estrée ! Malyst… Le reste se perdit dans la tourmente du vampire.

Les deux combattants allaient croiser les lames. Mais quelque chose avait changé dans l’atmosphère de la pièce, une brume, un voile, quelque chose d’indéterminé intrigué les gens présents.

Sarissa continua son assaut, bandant ses muscles, poussant sa rapidité, elle pointa de ses deux piques le cœur du vampire. Le choc fut brutal. Le sang gicla autour du plastron noir qui progressivement pendant que le sang de Virsatus s’écoulé, se teint de rouge. Le regard inanimé du vampire semblait dévisager les traits de la princesse guerrière. Il ne s’effondra pas, non, d’un instant il se fondit en voluptés noirs dans les aires. Le sang maculait encore les piques de Sarissa, lorsque cette dernière entendit un chuchotement dans son oreille.

-Serais-ce moi que vous cherchez noble dame ?

La princesse, lança une attaque fulgurante qui vint trancher le vide.

-Derrière vous, humble dame.

La princesse se fendit pour parer tout coup susceptible de l’atteindre et riposta de sa main droite. Le vide encore.

-Noble princesse... Cette lame va vous transpercé le crane.

Elle se retourna de trois quart et vis la pointe de la lame du vampire fondre sur son œil elle tenta d’esquivé, mais le vampire ne fit que la traverser tel un fantôme.

Le vampire la fit tournée, apparaissant en fantôme de ci en bloquant de là, lui donnant la certitude que les illusions étaient plus que réelles. Parfois l’acier crissé horriblement. Les mots étaient les meme.

Cette lame sera-t-elle la dernière à vous transpercé ? Une autre. Ou bien celle-ci. Le jeu continua ainsi. Le vampire évité à tout prix de blessé la combattante. Le vrai du faux n’était plus discernable. Plusieurs vampires répliquant à l’identique Virsatus entouraient à présent la Dame.

-Nous allons te tuer… Lancèrent t-ils. Les lames transpercèrent le corps de la guerrière. Cependant, aucunes traces ni blessures ne fit son appariation. Tous se dissipèrent.

-Finissons… La voix venait des hauteurs de la salle. Le Vampire plongea pointe braqué sur le crane de sa victime qui leva la tête. Mourrez noble dame…

Mais encore une fois se ne fut qu’illusion. Le silence se fit dans la salle, des murmures inquiétés parcourent les rangs des seigneurs présents. Sarissa rabaissa sa tête, lorsque son menton heurta une lame noire tenu par Virsatus Malystaria. La lame était douce au touché, agréable, tendre. La pointe s’était légèrement enfoncée sans pour autant percer la peau de la princesse.

-Dame Sarissa… Commença Virsatus d’un ton remplit de compassion mais frôlant le mépris. Désirez-vous achevé notre vie de princesse ce jour-ci ? Si oui, je peux exaucer votre désire. Bougez… Mourrez… Ne devrions-nous pas finir ce duel avant que tous ici ne meurent ?

- Ecoutez-moi ! Hurla Lasniar. Par pitié ! Acceptez votre reddition Princesse Sarissa ! Le Sceau pourrait se brisé et…

-Dame… Votre réponse ? Votre honneur sera sain et sauf. Cette défaite ne l’entachera pas de sang… Je vous le promet…

Sarissa était une guerrière-née, enfantée par la Forêt pour la guerre même, disait-on, façonnée par la Brume pour combattre et combattre encore. Elle ressentit une profonde satisfaciton en transperçant la poitrine du Vampire, c'était à elle le premier sang adverse, et c'était un coup plus que dangereux. La joie profonde qui l'envahissait au plus profond des batailles, quand elle moissonnait des vies comme ces idiotes d'Humains et d'Hobbits moissonaient des blés, naissant et s'épanouissant voluptueusement dans sa délicate poitrine. Certes, c'était presque trop facile, mais tandis qu'elle contemplait de très près son adversaire dans un instant comme figé, elle ne pouvait empêcher, ne voulait même pas empêcher cette exultation puissante et profonder de gronder en elle.

Cette joie fût de courte durée, quand son adversaire s'évanouit en une noire fumée, pour réaparaître dans son dos... En apparence. Et la danse des illusions s'enclancha, une danse où elle se fendait comme nulle autre, plus vive qu'un serpent, frappant et parant de tous côtés, avec une irritation qui surpassait de loin la peur, l'étouffait, l'occultait. D'ordinaire, c'était la rage guerrière qui remplissait ce rôle, quand le combat commençait à ce faire intense. Cette parodie ridicule de duel ne lui inspirait qu'une frustration irritée. Elle n'affrontait pas un guerrier, elle n'affrontait que des ombres mouvantes, et ne devait qu'à son instinct profond de ne pas se détournée, dégoûtée par ces manoeuvres qui puaient une Magie pleine de dissimulation.

Ellianne, elle, appréciait le spectacle, ravie. Elle était bien assez sensible aux Arcanes pour avoir perçu les miasmes qui s'étendaient sur la pièce et, aussi inconsciente que d'habitude, elle ne songeait pas une seule seconde à intervenir, ce qu'elle aurait pu faire pourtant. Oh non, elle s'amusait bien trop pour cela ! Tant de noirceur, tant de ténèbres, et aussi toute la vexation qu'elle pouvait sentir chez son amie qui était aussi sur certains points une sorte de rivale... Tout cela formait un cadre délicieux ! La petite Elue ne craignait pas une seule seconde ce que pourrait déchaîné le Vampire s'il perdait tout contrôle. Elle était bien, bien loin d'être sans défense, oh non ! Après tout, elle n'était pas devenue ce qu'elle était pas simple chance... La chance jouait une part, et le destin aussi, mais elle avait ses propres atouts.

Ils ne seraient probablement pas nécéssaire, toutefois. Finissant par arrêter le jeu, Virsatus était réaparu devant Sarissa, sa lame posée contre la gorge de la Fée... A l'instant où il commença à parler, la petite peste, qui avait apprit à bien connaître la guerrière, sû ce qu'elle allait répondre... Et sû aussi que, malheureusement, il allait être temps d'intervenir... Bientôt...

« Il ne saurait être question de déshonneur face à vous, Non Mort. »

Sa voix était bien loin de frôler le mépris. Elle plongeait en plein dedans, et n'offrait nulle compassion du reste. Si elle n'avait été dans cette position, elle aurait déjà cracher aux pieds du buveur de sang.

« Nul déshonneur à arrêter le combat face à un être qui ne sait que se cacher derrière l'ombre et la fumée pour préserver sa misérable vie. »

Pour elle, il n'y avait nulle autre considération à faire entrer en ligne de compte : elle l'avait transpercer de ses piques, il s'était réfugié derrière de pitoyables artifices.

« Mais une Princesse de la Lignée des Alwine ne n'accepte aucune rédition ! Encore moins face à une telle larve ! »

« Non, en effet. C'est à la Dame seule de décider de pareilles choses. »

Toujours confortablement instalée dans sa chaise, Ellianne s'était enfin décidée à intervenir dans ce duel... Verbalement pour l'instant...

« Je suis satisfaite de votre démonstration, Sir Virsatus. Relâchez à présent ma vassal, où vous périrez avec elle en ce jour... Et votre mort sera bien plus douloureuse que la sienne... N'essayez pas de me ravir ce qui m'appartient. »

Elle était prête à se lever pour combattre à son tour le Vampire, mais ses armes n'étaient pas de métal ou de matière végétale... Elle ne maniait que Magie.

Guerrier Phenix Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 27/03/2010

Deux des laquais en livré vinrent en aide à l'assassin sur un signe de Neydrinella. Ils l'aidèrent à se relever et le ranimèrent en touchant les points vitaux adéquats. Aucun signe de violence n'avait été fait envers le vampire. Neydrinella ne profita pas du spectacle des ombres, elle se demandait même pourquoi la fée dansait toute seule alors que son adversaire n'avait fait qu'un pas en arrière. En tant que fantôme elle était en effet insensible aux illusions. Il était temps de finir avec ce duel sans justification. Le vampire avait été le premier touché il avait donc perdu, même si il avait su s'en dépêtrer pour mettre son adversaire en danger.

Il suffit maintenant !

dit elle d'un ton sans appel.

Reconnaissez votre défaite seigneur Virsatus et qu'on en finisse. Nous ne sommes pas là pour vous voir vous battre mais pour délibérer de votre acceptation dans notre guilde.

Guerrier Phenix Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 14/04/2010

Virsatus ferma ses yeux lorsque la guerrière commença à parler. Il luttait contre son épouse qui avait tenté de tuer la guerrière. Mais le vampire avait repris le control en pensant à sa lignée, celle des Malystaria, au futur plus particulièrement. Un mort lors d’une visite diplomatique n’était jamais de bon augure hormis pour les déclarations de guerre. Enfin, la fumée se replia dans sa sphère, laissant le vampire en paix. Déjà la haine de la lame commencé à être visible par le public, des trainés rouge puant la magie semblé consumé l’arme. Virsatus étouffa la magie en rangeant brusquement sa lame dans son fourreau. Lorsque les paroles de la guerrière heurtèrent son esprit il ricana, nullement blessé. C’était une réalité, et il l’acceptait. La confusion, la manipulation et l’illusion avait toujours était ses fideles chiennes. Faisant fi pour le moment des propos de Neydrinella il s’adressa à son adversaire.

-Dame Sarissa, vos propos sont véridiques. Cependant sachez que la rapidité est aussi synonyme de lâcheté. Votre esprit est faible, ne regardez pas qu’avec vos yeux…

Il se tourna vers Ellianne qui s’était levée. Il esquissa une petite révérence teinte de moquerie.

-Inutile de vous levé Dame Ellianne, je ne suis point venu ici pour faire couler le sang. Bien que… Un sourire. Ma lame a été fortement déçue. Comprenez bien qu’elle avait faim, la pauvre. Mais si vous désirez lui offrir votre sang, je puis vous le permettre en lui laissant tout control. Bien que vous soyez, m’est avis, une talentueuse magicienne, je doute que vous puissiez contenir une déflagration qui pourrait, malencontreusement, détruire cette si belle cité d’Ankaa… Bref.

Virsatus lança un regard vers Lasniar qui le regardé avec désapprobation puis porta ses yeux vers Neydrinella.

-Vous êtes une Banshee, Madame… Les illusions ne vous affectent pas… Je n’accepte donc pas ma défaite, car elle n’est pas justifiée. Il exposa son torse sur lequel Sarissa avait cru enfoncé ses piques. Voyez par vous-même, mon sang n’a pas coulé, je n’ai donc point perdu. Mais comme vous l’avez dit, nous ne sommes pas ici pour nous battre mais pour décidé de l’acceptation de la lignée des Malystaria dans vos rang, bien que les deux actes, se battre et décider, soit plus proche l’un de l’autre que vous ne puissiez le croire.

Il referma sa cape, redevant une silhouette noire, dont seule la tête blanche dépassée.

-Prononcez votre véridique je vous pris, ou bien continuons de danser sur le son de l’acier et l’odeur du sang. D’ailleurs Dame Sarissa le votre à une odeur exquise, mes compliments guerrière. Lança t-il en ricanant doucement.

Sarissa ne dénia même pas répondre aux propos du Vampire, se détournant dans un geste plein de mépris. La vitesse faisait partie des attributs d'une bonne guerrière, au même titre que la force, la souplesse ou la dextérité. La ruse elle-même pouvait y être intégrée peu ou prou, de même qu'une certaine dose de Magie quand cela s'imposait. Mais se présenter comme un combattant pour ensuite se réfugier derrière sa maîtrise des arcanes de l'ombre et de l'illusion, ce n'était que de la lâcheté, et pi que cela. Son esprit était plus aiguisé qu'une lame, et largement capable de percer toutes ces mesquines manigances... C'était juste qu'elle avait baissée sa garde, pensant avoir affaire à un vrai duelliste... De toute façon, un tel cloporte ne valait pas la peine qu'elle s'attarde plus d'une fraction de seconde sur ses paroles.

Ellianne, elle, regardait sa vassal, dans les mains de laquelle les roses étaient redevenues de simples roses, un sourire aux lèvres. Elle la connaissait bien, même si elles n'étaient pas amies depuis si longtemps que ça... Elle finirait par adoucir son jugement... Avec le temps. Mais ce n'était pas important pour le moment. La jeune femme se tourna de nouveau vers le postulant, sans se départir un seul instant de son doux, si doux sourire...

« Je crains bien que vous ne sous-estimiez grandement mes pouvoirs, Sir Virsatus... Je ne sais quel maléfice exactement est scellé en votre lame runique, mais quels qu'il soit du reste, je crais bien qu'il ne puisse volatiliser ainsi cette cité. J'ai fait bien trop d'effort pour y aménager une chambre nuptiale décente... Je puis puiser mes propres pouvoirs à une source dont vous ne savez rien... »

Elle ne se vantait pas le moins du monde... Elle était l'Elue, elle l'avait prouvée dans la bataille... Et ses yeux étaient rouges, tellement, tellement rouge en cet instant ! Puis ils étincellairent de la même bonne humeur que son sourire.

« Mais passons ! Peut-être tenterais-je d'offrir un peu de mon sang à votre lame, un autre jour... Si vous vous sentez près à la risquer dans une expérience de ce genre, bien entendu. Les rares membres de votre race qui ont goûtés à ce nectar n'ont pas bien supporté l'expérience... »

Un euphémisme qui était bien digne d'elle ! Ils l'avaient très mal vécu, les pauvres... Pour ne plus rien vivre par la suite, du reste.

« Toutefois, comme vous l'avez si bien dit, ce n'est pas le bon jour pour cela ! Non, ce jour, il est plutôt question de votre venue en notre Guilde... Comme je vous l'ais dit, j'ai été totalement convaincue par le reste de votre prestation, et cette démonstration, malgré le déplaisir évident de ma très chère Sarissa, était pour moins plus convainquante encore ! »

Oui, elle était totalement convaincue... Elle appréciait les qualités de combat du Non-Mort, certes, mais elle appréciait plus encore la dose de sadisme et de dépravation qu'il viendrait ajouté dans les rangs de la Guilde... Dans un coin de son esprit, la présence ricanna : l'oeuvre entamée bien des années plus tôt ne pouvait qu'être favorisée par se nouvel élément...

« J'ai donc le plaisir de vous déclarer officiellement, par le pouvoir du Chambellan dont je suis investie, membre de la Guilde du Phénix, vous, votre royaume et votre lignée avec ! Puissiez vous apporter gloire et noirc... honneur au blason de l'Oiseau de Feu »

Guerrier Phenix Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 14/04/2010

Virsatus regardait d’un air moqueur Sarrisa qui s’était détourné de lui, pour lui il avait gagné, c’était l’essentiel. La Vérité ne peut être détenue. Lasniar s’était approché se postant à deux pas en arrière sur la gauche de ce dernier lorsqu’Ellianne annonça la décision.

-Dame, c’est avec la plus grande joie que j’accueille votre verdict. Annonça Virsatus en s’inclinant, regardant Ellianne dans les yeux. Apres un temps de réflexion il déclara. Chambre nuptiale dites-vous ? Un sourire complice s’afficha sur ses lèvres. Il aurait, en effet, dommage de la détruire.

Sa main droite se porta à sa lame. Il allait parler d’elle, elle aller alors se réveiller, il la calmerait doucement, comme toujours, comme toujours depuis l’éternité.

-Voyez vous, Dame Ellianne, j’ai appris à ne pas jugé le talent du combat des gens avant d’avoir croisé le fer ou l’arcane contre eux… Il est clair que je ne connais pas la source de vos pouvoirs. Il sourit en inclinant sa tête à gauche. Tout comme je ne connais pas l’origine de ma magie ainsi que celui du Sceau que je porte gravé sur mon dos.

Sa langue sortie de sa douche pour venir lécher ses lèvres.

-Quand à la perspective de gouter votre sang, j’espère que se sera dans des conditions agréables l’un comme pour l’autre…

Il leva sa main droite qui quitta sa lame pour venir se levé, coude légèrement replier, la main décontracté, signe que Lasniar connaissait par cœur depuis qu’il était rentré dans la garde de son Maitre. Pendant que le vampire servant s’approchait de Visartus ce dernier prit la parole.

-Heureux que ma démonstration vous aye plus Lady Ellianne. Cependant je regret, lança t-il les propos remplit de mensonges, que votre amie soit à présent si frustré. Il rajouta. J’espère qu’avec le temps et votre aide la charmante princesse Sarissa changera d’avis me concernant. Lasniar… Je te pris…
-Oui maitre…

Lasniar écarta les pans de sa cape dévoilant un drap noir entourant probablement deux objets. Il déposa soigneusement le paquet sur ses avant bras et se présenta à gauche de son maitre. Ce dernier déplia les pans du drap dévoilant les deux lames de Sarissa. Il les prises délicatement du bout de ses doigts et s’avança vers Dame Ellianne et la fille de la Forêt. Il s’adressa à cette dernière.

-Je pense que ceci vous appartient, déclara t-il le sourire aux lèvres. Je l’ai ai confié à mon serviteur pour évité que la puanteur de ma magie ne s’accroche sur votre si belles et fines lames… Vous pouvez bien entendu garder les roses rouges, elles sont pour vous…

La Fée se saisit de ses lames sans paraître gènée le moins du monde par la présence des roses dans ses mains, une moue méprisante sur les lèvres, en prenant bien garde de ne pas toucher cet être qu'elle considérait comme un lâche et un faible... Elle avait gagnée, et elle le savait fort bien, et elle avait récupéré ses armes. Le reste n'avait aucune importance, quelle que fût la fourberie et la basesse du Non-Mort. Pourtant, elle se décida tout de même à prononcer quelques paroles, en fin de compte... Quelques paroles seulement.

« Je vous sait grés de ne pas avoir souillé ainsi ces objets par votre misérable et répugnante « magie »... Quant aux roses, je les garderais, elles ne sont pas responsable de la médiocrité de celui qui les as offert... »

Malgré le contenu assez neutre, la voix était chargée d'un mépris si dense qu'il était étonnant qu'il ne s'écrase pas au sol. Les armes remises dans leurs foureaux respectifs, elle s'inclina devant sa maîtresse, la main qui ne tenait pas les roses à présent réunie venant se plaquer contre sa poitrine.

« Dame Ellianne, je vous demande la permission de me retirer de cette désagréable compagnie. »

« Fait donc, Sarissa, je t'en prie. »

« Je vous remercie, Dame. »

Et, se redressant, elle sortit par où elle était venue. Après l'avoir suivit des yeux, et souriant à nouveau, la petite Elue tourna à nouveau son attention vers le Vampire.

« Oh, ne vous en faites pas, elle finira par revenir sur sa position... Avec ou sans mon aide. Même si je ne puis que douter que sa réaction vous ait chagrinnée plutôt que ravis... »

Elle se fichait bien de telles choses, elle... Virsatus était assez plaisant pour qu'elle lui passe ses petits défauts, à supposer qu'elle les considèrent comme tels, ce qui n'était pas le cas en l'occurence. Il pouvait sûrement faire mieux que de l'illusion. Enfin elle l'espérait.

« Quant à mon sang, si un jour vous souhaitez le déguster, ma foi, je ne m'y opposerais point... Pourvu que vous aillez quelqu'un de tout dévouer à notre flamboyante cause pour hériter de vos droits, quelqu'un qui ne prenne pas trop mal votre mort... C'est une boisson dangereuse, comme je vous l'ais déjà dit. »

D'un geste de la main, elle appela quelques Gardes Phénix, dans leurs éclatante armure pourpre et or, qui se dépéchèrent de venir auprès d'elle... On savait bien, depuis le temps, que tout manquement était sévèrement punis, immédiatement ou un peu plus tard...

« Faites savoir à toute la Guilde que messire Virsatus fait à présent partie des notres, avec le rang de Guerrier Phénix. Mettez ça comme approuvé par le Conseil, et si Ogodeï a quelque chose à redire, dites-lui de venir m'en parler... Oh, et chargez-vous aussi du reste : appartements, accès et tout le toutit... Maintenant ! »

Avec un salut impecable, les Gardes tournèrent les talons et se dirigèrent à grands pas vers l'extérieur pour exécuter ses ordres. Elle revint au Vampire.

« Autre chose, messire ? Oh, oui, j'oubliais, resterez-vous parmi nous aujourd'hui, ou bien repartirez-vous déjà pour vos terres ? »

Il l'intriguait, il l'amusait, et il lui plaisait bien comme Seigneur... Mais au pire elle aurait toujours le temps de continuer son petit jeu plus tard...

Guerrier Phenix Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 14/04/2010

Virsatus se redressa faiblement en secouant le drap noir comme le vide et finit par le plier délicatement dans ses mains avant de le faire disparaître sous sa cape. D’un sourire en coin il lâcha.

-Ne vous en faites pas… Des gens qui ne prenne pas trop mal ma mort, il en cour partout sur nos terres. Il porta l’un de ses doigts ganté de griffe près de sa bouche d’où sa langue sortie pour venir caresser la pointe. Votre sang doit être terriblement exquis pour cause la mort d’une personne. Lasniar…
-Maître ?
-Rentre à Andrina annoncer la nouvelle et rend donc présentable ma chère Estrée. Je pars dans très peu de temps… Et j’espère bien qu’elle sera prête pour le bal nocturne…
-Il en sera fait selon tes désirs.

Lasniar disparu dans un rideau d’ombre, laissant son seigneur seul. Mais il connaissait Virsatus, il savait se qu’il devenait lorsque plus aucunes attaches de la lignée était présent au coté du vampire, il le savait, pour l’avoir malheureusement vécu.

-Dame Ellianne, dit-il en regardant la concerné, je ne crains que mon séjour en ce lieu soit de courte durée… Des affaires… Disons, personnelles m’attendent. Je n’ai que quelques jours a vous accorder et je pense bien poursuivre l’exploration de votre cité malgré la lumière du soleil… Mais aussi me rendre dans ma suite et l'aménager… J’ai amené tout le nécessaire pour ce…

Il vérifia la présence de sa lame en écartant du revers de sa main son pan de cape, puis satisfait de voir sa seconde épouse à son flanc droit, relâcha ledit pan.

-Simple vérification habituelle. Lança t-il pour expliqué son geste. Je m’en voudrais qu’elle tombe au main d’une autre personne que moi-même. Je ne tiens pas à se que ma douce et tendre ne s’attache à une autre âme que de la mienne. Ricana t-il. Mesdames… Je crains que le temps de quitté cette salle n’est venu… Désireriez vous tout de même m’accompagné jusqu'à mes quartiers ?

Un petit rire s'échappa de la gorge de la jeune femme, léger comme une bruine d'été, cristalin comme un rideau de clochettes d'argent. Tout ceci l'amusait terriblement, même si elle avait sans doutes un sens de l'humour particulier... Et de bien des façons.

« Quelques jours ? C'est plus que je n'en osait espérer, sir Virsatus. Il est évident que vous avez vos propres affaires à régler, au même titre que nous tous ici. »

Oui, quelques petites choses... Pour ça part, cela incluait la gestion des quelques aspects de son royaume dont elle s'occupait elle-même, fort peu nombreux avouons-le, les préparatifs de son mariage, son fiancé lui-même et... disons, quelques petits divertissements des plus variés.

« Quant à mon sang, je dois bien avouée que je ne sais quelle saveur il peut bien avoir pour quelqu'un de votre race... Je l'ais déjà goûté, m'étant coupé, mais ne l'ais pas trouvé différent de celui d'autres humains... »

Sang d'autres humains qu'elle avait goûté dans des circonstances un brin moins innocentes qu'avec le sien... Mais bon, il fallait bien avoir un peu de curiosité, non ?

« Et, malheureusement, jusqu'ici aucun de ceux qui on tenté de s'en nourrir n'a survécu assez longtemps pour me donner une appréciation, à ma grande peine... Je suis toujours curieuse de mes petites caractéristiques... »

Parce qu'elle n'allait bien évidemment pas être peinée pour ces pauvres créatures qui n'avaient pas résisté au doux liquide qui coulait dans ses veines... Aucun n'avait été aussi intéressant que celui qui se trouvait face à elle à présent...

« Mais passons ! Nous aurons tout le temps de nous pencher sur cette question plus tard. Je ne voudrais pas que votre royaume connaisse une quelconque crise de pouvoir à cause de votre mort, après tout... Et puis vous m'intéressez assez... »

Malgré les apparences, la première raison était aussi égoïste que la seconde. Calarenne lui passerait un savon si elle faisait ça... Et sa mère. Et Myriade ! Et Neydrinella aussi ! Peut-être même Ogodeï et Arthur... Autant de bonne raison de s'abstenir !

« Pour l'instant, je me ferrais un plaisir et même un devoir de vous accompagner jusqu'à vos appartements. C'est la moindre des politesses tout de même, vous êtes à présent notre frère de Guilde ! »

Et puis elle était bien trop curieuse pour le laisser s'en tirer si facilement... Même si ce n'était pas le genre de choses à dire, paraissait-il, et le lourd regard de son aigle était là pour le lui rappeler. N'importe quelle personne la connaissant n'aurait pas été dupe une seconde, mais bon... Convenance convenance, on était en ambassade publique après tout !

« Et puis je serais aussi enchantée de voir comment vous allez aménager vos quartiers, si vous me permettez cette curiosité... Peut-être cela me donnera-t-il des idées pour les miens, puisque je suis en train de déménager mes appartements. Futur mariage oblige... »

Bien sûr, Julius ne serait peut-être pas fou du style « vampiro-baroque » qu'elle sentait poindre chez Virsatus, ou de n'importe quel style que pouvait bien avoir cet être sombre... Mais c'était sans importance. Il était fou d'elle, et ça suffirait bien, comme toujours ! C'est pas comme s'il avait son mot à dire sur quoi que ce soit d'ailleurs... Avec un nouveau rire aussi cristalin et léger à cette pensée, elle se mit en marche vers la porte donnant sur une sortie proche de l'entrée de la Cité Intérieur, le « Nid » comme on disait chez eux, invitant d'un geste le Non-Mort à la suivre...

Guerrier Phenix Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 14/04/2010

Virsatus ne pu s’empêchait de rire sur les propos d’Ellianne cependant il n’y répondit pas, préférant se placer prêt de la porte et dans une petit inclinaison du buste et d’un revers de main, faire signe à la dame de le devancé pour lui indiquer. Ils franchirent les couloirs ensembles, aucuns mots ne fusaient entre eux, chacun emmurait dans leurs pensées, jusqu’à atteindre l'entrée de la suite du vampire.